Carnet de voyage : Pérou, Lima

pérou, lima

Premiers pas en Amérique du Sud

Ce carnet de voyage à Lima vient inaugurer l’autre rubrique de mon blog, pas tout à fait définie pour le moment, probablement un peu fourre-tout, je l’ai baptisée « A découvrir ».

Au programme, tout ce dont j’ai envie de vous parler en plus de mes recettes : mes voyages, mes ballades, mes randonnées, mes découvertes, un peu de course à pied peut-être… Bref, le contenu n’est pas vraiment déterminé. Il évoluera au fil du temps, de mes envies, de vos envies aussi ! N’hésitez pas à me dire quel type d’article vous plait (ou pas) ou ceux que vous aimeriez que j’écrive.

Si j’ai décidé de vous raconter mes escapades, c’est pour vous partager mes photos, mes impressions et mes bons plans. Avoir mon carnet de voyage et pourquoi pas, vous donner des idées ! Je ne rentrerai pas trop dans les détails mais si vous souhaitez plus de renseignements, contactez-moi, je me ferai un plaisir de vous répondre.

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Allez hop, marathon terminé, on part au bout du monde pour se dégourdir les jambes !

– 36h à Lima, la capitale Péruvienne –

Trêve de bavardages, passons à cet article : le récit des premiers jours de mon voyage en Amérique du Sud, réalisé entre avril et mai de cette année. Cette période correspond au début de l’hiver austral dans cette partie de la planète : les températures commencent à baisser et la saison des pluies est terminée dans les Andes.

Après quelques jours chez des amis au Canada, nous avons atterri un soir à Lima pour un séjour de près de 2 semaines entre le Pérou et la Colombie. En survolant Lima, une chose saute aux yeux : cette ville est gigantesque ! En effet, un tiers de la population péruvienne y vit, soit 10 millions d’habitants.

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Un hôtel étonnant, bien situé et bon marché

Je me dois de vous parler de l’hôtel où nous avons passé deux nuits : une bâtisse complètement ahurissante faite de recoins, d’escaliers en tous genres et de tous les côtés, des couloirs qui partent dans tous les sens et un peu partout, des statues, des peintures baroques, des enluminures… Arrivés en pleine nuit, nous nous sommes un peu demandés où on avait atterri ! Le lendemain, au réveil, une surprise encore plus grande : la terrasse est habitée ! Des perroquets, des paons et même une tortue se prélassent tranquillement au soleil 🙂

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Nos compagnons du petit déjeuner

Le petit déjeuner avalé, nous partons à l’assaut de la ville et nous nous rendons compte rapidement que le bazar ambiant ne se trouve pas qu’à l’hôtel mais est omniprésent à Lima ! La circulation est dense, les péruviens klaxonnent sans discontinuer (on se rendra compte plus tard qu’il n’y a pas vraiment de signalisation au Pérou : il suffit de klaxonner pour affirmer sa priorité !), les voies piétonnes sont bordées de vendeurs de rue qui proposent à de très nombreux piétons des beignets de viande, des sucreries, des fruits et des babioles en tous genres.

La ville de Lima n’a jamais été considérée comme très attractive pour les touristes : bruyante, brumeuse et dénuée d’intérêt, on ne s’y attarde jamais longtemps. Nous avons donc choisi d’y rester 1 jour et demi avant de partir vers le centre du pays. Si vous avez plus de temps, sachez que la ville compte de nombreux musées et les environs réservent quelques surprises également.

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L’ensemble de San Francisco de Asis et la cathédrale

Comme souvent, nous arpentons la ville à pieds et évitons les transports autant que possible. Selon moi, il n’y a rien de mieux pour s’imprégner de l’ambiance d’une ville et d’un population. Le centre-ville compte quelques belles avenues où l’on retrouve de beaux immeubles coloniaux colorés, jaunes, roses, et décorés de superbes balcons en bois. Les conquistadors espagnols y ont laissé quelques magnifiques édifices religieux, superbement conservés.

La Cathédrale, reconstruite après 1746, cache, dans une petite boîte, les restes de Francisco Pizarro, le fondateur de la ville, décapité en 1541. L’ensemble de Saint François d’Assise, composé de deux églises et d’un monastère abrite plus de 25 000 livres mais aussi… des catacombes, où reposeraient plus de 25 000 corps ! Enfin, nous sommes restés bouches-bées à l’intérieur du couvent de Santo Domingo : deux cloîtres décorés de sublimes azulejos qui renferment fontaines et végétation luxuriante.

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Le couvent de Santo Domingo : un petit havre de paix au cœur de la ville

Après une journée au milieu de la foule, des klaxons et des odeurs de friture, nous avons choisi de nous excentrer pour terminer la journée dans le nouveau quartier côtier de Barranco. Ancienne station balnéaire qui surplombe le Pacifique, ses rues ont ensuite été prisées par les bohèmes et les artistes puis, désormais, les bourgeois et les fêtards ! Changement de décor et d’ambiance, ici le calme règne, les rues sont larges, bordées de maisons cossues cachées derrière des fleurs et des murs peints.

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Des petites ruelles colorées ou les artistes laissent leur imagination s’exprimer

Le clou de la soirée : il suffit de descendre quelques marches (et passer au-dessus d’une 2×4 voies) pour se retrouver nez à nez avec l’océan Pacifique. Pas de plage de sable blanc à Lima : l’eau est à 15° et personne ne s’y baigne, le bord de mer est fait de galets sombres et seul le périph local sépare le littoral des gratte-ciels… Mais ce coucher de soleil à l’autre bout du monde était magique tout de même

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Le coucher du soleil côté pacifique

J’allais oublier d’aborder un sujet hautement important : qu’est-ce qu’on mange ?

Réputée pour sa cuisine, Lima est souvent appelée la “nouvelle capitale de la gastronomie”. Nous n’avons pas eu le temps de vérifier cette réputation mais nous avons commencé à découvrir quelques mets nationaux.
Pour notre premier repas, nous avons choisi de manger aux côtés des artisans locaux, au cœur du marché: un menu typique pour presque rien. Pas très raffiné mais (très très) bien garni ! Seul hic : on ne sait pas vraiment ce qu’on a mangé (et oui, on est aventuriers ou on ne l’est pas).
Bien entendu, nous avons profité d’être sur la côte pour déguster un délicieux Ceviche : des morceaux de poisson cru, marinés dans du jus de citron vert additionné d’épices et accompagné de patate douce et de mais. Léger, rafraîchissant, légèrement épicé, c’est un régal !

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Je n’ai pas pu résister aux pâtisseries sud-américaines et cet alfarojes restera un souvenir inoubliable !

La ballade à Lima est terminée, nous montons maintenant dans un car pour un trajet de 24h à destination de la vallée sacrée, mais ça fera l’objet d’un nouvel article !

J’espère que celui-ci vous a plu et vous donnera envie d’en savoir plus sur la suite de mon voyage.

 

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